Après avoir déjà signé le shooter CrossFire (au succès imposant en Chine), le studio Smilegate dévoilait récemment son Project Ark, un jeu d'action qui emprunte au hack and slash et au MMO et dont le gameplay se précise.
En 2007 en Corée du Sud, le studio SmileGate lançait CrossFire et le shooter trouvait rapidement son public, notamment en Chine sur les serveurs du géant Tencent. Un succès commercial imposant qui faisait de Smilegate l'un des acteurs de poids de l'industrie du jeu en ligne en Asie -- Crossfire générait encore un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros l'année dernière. Et à la vieille du G-Star de Busan, le principal salon de jeu en ligne en Corée qui se tiendra la semaine prochaine, le studio coréen revient aujourd'hui sur le devant de la scène en dévoilant son nouveau projet, Lost Ark.
À peine évoqué en 2012 sous le nom de code « Project T », Lost Ark était officiellement dévoilé cette semaine au travers d'une première bande-annonce de gameplay (ci-dessus), après trois ans de développement très discret par quelque 160 développeurs du studio Tripod -- une division de Smilegate. On découvre un MMO d'action qui se dévoile dans la presse asiatique.
Un gameplay hybride
Lost Ark apparait comme un projet hybride, qui emprunte autant au hack and slash qu'au MMO. Comme dans un Diablo-like, le joueur incarne un héros confronté à des cohortes des monstres dans les tréfonds de donjons obscurs, le tout porté par une vue isométrique. Les déplacements sont gérés à la souris (point and clic), et les compétences se lancent au clavier.
Mais Lost Ark s'appuie sur l'Unreal Engine. Les graphismes se veulent donc particulièrement soignés (grâce notamment à la gestion des effets de lumière, nous dit-on) et le moteur permet surtout d'intégrer des éléments en vraie 3D. Par exemple, le développeur souligne que les personnages sont modélisés en 3D, ce qui permet de vraies rotations de caméra et donc de dynamiser le gameplay (les angles de vue changent selon les compétences activées ou en fonction de l'environnement), ou encore d'intégrer des montures aux mécaniques de combat.
Des archétypes de personnages
Des compétences et affrontements qui dépendent spécifiquement de classes de personnages. Au lancement du jeu, l'année prochaine, Lost Ark proposera 18 archétypes de personnages comme autant de styles de jeu différents (le développeur évoque un berserker dont les actions dépendent d'une jauge de rage dont il faut gérer le remplissage, un chasseur de démons dont les capacités dépendent des armes utilisées et de son positionnement par rapport à l'adversaire, etc.). En bêta, seuls cinq personnages seront disponibles, mais les suivant seront progressivement débloqués au cours de l'exploitation du jeu -- de quoi renouveler le gameplay, sans doute.
Une dimension MMO
Parallèlement au gameplay hack and slash, Lost Ark revendique aussi une dimension inspirée des MMORPG. Si le développeur n'est pas prolixe sur le sujet, Smilegate évoque néanmoins un système économique reposant sur les joueurs (on ne pourra pas échanger d'objets, mais les joueurs peuvent commercer entre eux grâce à une monnaie in-game), Lost Ark intègre manifestement un système de housing (permettant de stocker ses trouvailles) et l'univers de jeu se veut particulièrement vaste, plein de secrets à découvrir et de contenus à débloquer.
Le jeu intègre surtout des raids de grande envergure, scénarisés et invitant de nombreux joueurs à coopérer pour venir à bout de bosses impossibles à vaincre seuls. Toujours dans une optique multijoueur, Lost Ark promet des mécaniques PvP permettant d'affronter d'autres joueurs -- en arènes ? en zones ouvertes ? Le développeur promet quoiqu'il en soit des détails à l'occasion du G-Star de Busan, la semaine prochaine.
D'ici là, on retiendra qu'une première phase de bêta-test est attendue en Corée du Sud courant 2015 (là encore, on attend des précisions durant le G-Star) mais aussi et surtout que le jeu a vocation à être distribué partout dans le monde, sans se cantonner aux frontières de l'Asie. Selon Smilegate, l'univers de jeu relativement sombre s'appuie sur des inspirations diverses, dont l'Europe médiévale -- un choix qui fait directement écho aux ambitions internationales du projet. On attend donc Lost Ark l'année prochaine sur PC (Smilegate entend revitaliser l'industrie du jeu en ligne PC), aussi en Occident.
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